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Avec le Raid O’bivwak, l’aventure a toujours un sens

le 15.04.2014Partager

Avec le Raid O’bivwak, l’aventure a toujours un sens

On ne dure pas trente deux ans sans une solide notoriété. Et en la matière le Raid O’bivwak a su asseoir celle-ci sur des constantes et des chiffres qui pèsent. Des valeurs liées à la formule elle-même de l’épreuve : esprit d’équipe et d’aventure, autonomie, convivialité.

Une vocation populaire et d’épreuve ouverte à tous : 70 % des concurrents ne sont pas des orienteurs licenciés. Plus d’un tiers d’entre eux sont des femmes. Plus de 70% des concurrents ont entre 18 et 35 ans. Une fréquentation du Raid qui se situe aux alentours de 1100 équipes par édition. Soit plus de 2000 concurrents. Et presque 3000 concurrents si on ajoute les participants du Sco’bivwak et du Mini Raid.

Plus de 10 000 000 de kilomètres parcourus par les concurrents en un peu plus de 30 ans.

Plus d’une trentaine de sites différents visités.

Une fréquentation de près de 35 000 personnes différentes ayant couru le Raid depuis sa création : plus de 50 % des concurrents se renouvellent chaque année.

La motivation des quelques 120 bénévoles de la ligue Rhône-Alpes de course d’orientation et de ses clubs, mobilisés chaque année pour que le Raid soit une réussite. Cette épreuve d’envergure a en effet la particularité d’être entièrement organisée par des bénévoles.

 

Stratégie et excitation. On reporte les postes sur la carte au moment du départ… puis on s’engouffre dans la forêt après avoir fait son choix d’itinéraire… puis on laisse monter l’adrénaline quand on pense s’approcher du poste à découvrir… A ce jeu-là personne ne résiste.

Une course sur deux jours ponctuée d’un bivouac géant. Au terme de la première étape les concurrents se regroupent dans un bivouac, obligatoire pour toutes les équipes. C’est la tour de Babel, le Grand Bazar d’Istanbul. Ambiance conviviale garantie. La seconde étape ramène les concurrents au point de départ.

Pour comprendre le déroulement du raid et les principes de la course d’orientation, se reporter aux diverses rubriques du site obivwak.net

 

Un parcours élite qui contribue fortement à l’Aura du Raid O’bivwak

Le parcours A est la quintessence de ce qui se fait de plus dur en Raid Orientation. Un mixte de difficultés techniques et physiques. Il n’est donc pas étonnant que ce parcours soit réservé à l’élite des coureurs d’orientation et très souvent d’anciens membres des équipes nationales de course d’orientation, comme Jean Baptiste Bourrin ou encore Benoit Peyvel, auxquels s’associent parfois des spécialistes des raids multisports, comme en 2011, Hervé Simon, membre du team Lafuma. Vainqueur cette année-là avec Benoit Peyvel, aujourd’hui cadre technique national et il y a peu, membre de l’équipe de France aux côtés de Thierry Gueorgiou, multiple champion du Monde de la spécialité. Tous âpres au mal et que ni la durée, ni la difficulté ne déstabilisent. Les temps des vainqueurs, bien que variables, en fonction des tracés et des terrains de chaque édition et la météo (entre 7h30 et 8h sur 2 jours), en témoignent.

Aussi l’ouverture pour l’édition 2014 de ce circuit élite (jusqu’alors réservé aux équipes masculines) aux équipes féminines, sera observée avec intérêt.

 

Le Massif du Semnoz, un belvédère sur les Alpes et une terre d’orienteurs

Pour la première fois de son histoire, le Raid O’bivwak fera escale cette année en Haute Savoie au cœur du massif du Semnoz. Une destination riche à deux titres.

Tout d’abord, situé à deux pas d’Annecy, le Massif du Semnoz, fend comme une proue de navire le lac qui borde la capitale haut savoyarde. Du sommet du Crêt de Chatillon (1699 mètres) point culminant du Semnoz, la vue est imprenable sur les massifs des Aravis, du Mont Blanc, du Beaufortain, des Grandes Rousses et des Ecrins. On ne peut pas faire mieux. Et les organisateurs du Raid O’bivwak auront à cœur de poser quelques balises à proximité de ces points de vue naturels.

Ensuite, ce n’est pas un hasard si une manche de la Coupe du Monde de Course d’Orientation y fut organisée, il y a un peu moins de quatre ans. Avec notamment une longue distance disputée sur les mêmes terrains que ceux du Raid O’bivwak 2014 et remportée par Thierry Gueorgiou et Simone Niggli Luder. Deux orienteurs mondialement connus et reconnus. Un gage de qualité en matière de cartographie et de technicité pour les concurrents des parcours du Raid O’bivwak dédiés aux orienteurs.