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Etape 5 : compte rendu Transmarocaine

Après un coup de téléphone de l’équipe poseuse de balise, le départ est retardé de 30min pour cause de brouillard et pluie. Donc c’est avec un grand sourire que le groupe de raideur s’attèle à profiter de ces quelques minutes accordées. Certains rentrent au chaud dans le CAF pendant que d’autre profites du soleil en discutant ou en attaquant une légère sieste. Finalement, il est temps de sauter sur les montures d’acier, alu ou carbone. L’étape s’annonce avec un gros profil descendant mais comme dis l’adage : « pour descendre, il faut d’abord monter », alors petite portion de piste pour atteindre le col. La vue est imprenable, mer de nuage pile dans la vallée en face d’eux. Un vrai délice pour les yeux. Mais il ne faut pas trainer 1300m de dénivelé négatif s’offre à leur jante. Et c’est parti pour des courses poursuites, ça attaque lourd par ceux qui maitrisent techniquement et qui s’en payent une bonne tranche. La piste est assez large pour permettre des dépassements malgré le gaz sur le bord. Une fois la piste finie, c’est sur une route goudronnée que les pelotons se sont pris en chasse pour atteindre le pied du col pour le PC1. Une vraie étape du tour. Voir ces vététistes dévaler, sur la plaque, la piste ou la route avec pour décor les villages marocains ou les vallées de l’atlas était un vrai régal. Alors imaginez ce qu’ils ont pu vivre. La longue montée de col pour atteindre le PC1 fut un vrai calvaire pour leurs muscles. Mais le soulagement se trouvait en haut donc ne pas craquer fut le mot d’ordre. Une fois atteint, ils enchainaient avec une jolie petite CO. CO qui les emmenait entre sommets et barres rocheuses. Le tout bien sur en traversant de petit village berbère. Une fois fini, ils attaquèrent la dernière section de la journée, de nouveau du VTT sur 30 km. Toujours roulant et descendant. Mais, ils leur faillaient un œil acéré pour ne pas louper les dernières balises et atteindre le bord du lac lac Lalla Takerkoust. A noté, le ravito surprise organisé par les villageois et c’est sous les applaudissements, les chants que les raideurs passent tout émerveillés et désorientés par temps de passion et de gentillesse. Comme quoi la barrière de la langue n’arrête pas le partage et l’échange. En tout cas, pour la dernière journée dans l’atlas, l’ensemble des teams a pu s’offrir une mer de nuage, des descentes techniques en vtt, un ravito sauvage et une arrivée dans un vrai camp berbère. Que demander de mieux pour une 5éme étape.